La mort d’Alain Christophe Traoré, 44 ans, plus connu sous le nom d’ »Alino Faso », dans une prison d’Abidjan, a provoqué une vive controverse et ravivé les tensions entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Arrêté en janvier dernier pour « contacts avec des entités étrangères », Traoré était détenu sans procès jusqu’à l’annonce de son décès la semaine dernière.
Le parquet ivoirien a indiqué qu’il s’agissait d’un « suicide par pendaison ». Une version rejetée par le gouvernement burkinabè, qui accuse les autorités ivoiriennes de « négligence » et dénonce un retard de trois jours dans la notification officielle du décès, tout en évoquant de « fortes suspicions d’homicide ».
Ouagadougou réclame une enquête urgente et transparente. Cet incident survient dans un contexte de relations déjà tendues entre les deux pays, sur fond d’accusations liant Traoré à des réseaux favorables au régime militaire burkinabè.
Résident de longue date en Côte d’Ivoire, où il tenait un restaurant, Traoré restait actif sur les réseaux sociaux. Les circonstances de sa mort demeurent floues, tandis que les deux États promettent de poursuivre les investigations, alimentant la crainte d’une escalade diplomatique.







