La Commission économique pour l’Afrique (ECA) a réaffirmé son engagement en faveur de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, visant à éliminer les barrières structurelles qui entravent les progrès dans ce domaine.
Cette déclaration a été faite par Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de l’ECA.
Lors d’un dialogue interactif de haut niveau au siège des Nations Unies à New York, Gatete a souligné que l’Afrique avait réalisé des progrès significatifs en matière d’éducation, de représentation politique et de participation des femmes aux processus de paix et de sécurité.
Cependant, il a également mis en avant la persistance des inégalités entre les sexes, en particulier dans les domaines de l’inclusion économique des femmes, de la fracture numérique de genre et de l’impact du fardeau de la dette sur les investissements sensibles au genre.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU a insisté sur l’importance des réformes juridiques et politiques afin de renforcer les lois sur l’égalité des sexes, d’aligner les cadres nationaux sur les accords internationaux et d’améliorer la collecte de données sur le genre pour des politiques basées sur des preuves.
Il a également souligné la nécessité d’un allègement de la dette et de mécanismes de financement permettant de libérer des ressources pour les investissements en faveur de l’égalité des sexes.
Gatete a plaidé pour une inclusion financière accrue, une budgétisation sensible au genre et un accès équitable des femmes au capital, aux terres et aux marchés, affirmant que ces mesures renforceraient la résilience économique des femmes et leur leadership dans l’action climatique et le développement durable.
Cet événement s’est tenu lors de la 69ᵉ session de la Commission de la condition de la femme (CSW69) et a mis en avant l’importance des partenariats multipartites entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les agences de développement pour faire avancer les initiatives en faveur de l’égalité des sexes.
Ce dialogue contribuera à l’examen mondial de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin en 2025, guidant ainsi les futures politiques sur l’égalité des sexes.
