Le président du Ghana, John Dramani Mahama, a lancé une tournée diplomatique dans les pays du Sahel, avec pour objectif principal de renforcer la médiation entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et les trois pays qui s’en sont retirés en janvier dernier.
La première escale de cette mission a été le Mali, pays où Mahama a entamé des discussions visant à promouvoir un dialogue constructif. Lors de sa visite, il a rencontré le président de la transition malienne, le général Asimi Gouyta, afin d’aborder notamment les défis sécuritaires et les menaces terroristes qui freinent le développement régional.
Le président ghanéen s’est ensuite rendu au Niger, où il a rencontré le président de la transition, le général Abdourahmane Tiani. À l’issue de cette entrevue, un communiqué conjoint a été publié à Niamey, soulignant l’importance de discuter des enjeux communs et de redoubler d’efforts pour lutter contre le terrorisme, facteur majeur d’instabilité dans la région.
Cette tournée diplomatique s’inscrit dans une stratégie plus large visant à réintégrer les pays du Sahel – le Mali, le Niger et le Burkina Faso – dans la CEDEAO. Récemment nommé envoyé spécial pour le Sahel, Mahama espère que cette initiative permettra de consolider les liens avec les États concernés et de renforcer la coopération régionale, en particulier face aux menaces sécuritaires croissantes.
Après ses visites au Mali et au Niger, il est prévu que le président ghanéen termine sa tournée au Burkina Faso, avec une arrivée à Ouagadougou prévue pour lundi 10 mars.
Les observateurs notent que cette démarche diplomatique reflète la volonté du Ghana d’améliorer sa propre sécurité par le biais d’une coopération accrue avec ses voisins, dans un contexte marqué par des défis terroristes communs à la région.
