L’Organisation Internationale Imouhagh pour la Justice et la Transparence condamne les massacres commis par l’armée malienne et les mercenaires Wagner contre des civils non armés dans la région de l’Azawad.
« Nous, l’Organisation Internationale Imouhagh pour la Justice et la Transparence, condamnons sans équivoque les massacres brutaux perpétrés par l’armée malienne et les mercenaires de Wagner contre des civils touaregs et arabes non armés dans la région de l’Azawad », lit-on dans un communiqué rendu public le 17 février 2025.
L’organisation internationale affirme que ces « crimes odieux ont coûté la vie à au moins 64 personnes en moins d’une semaine ».
Elle ajoute que les forces aériennes maliennes ont ciblé un véhicule de transport civil dans une nouvelle attaque atroce perpétrée lundi et qui a coûté la vie à toutes les 24 « personnes innocentes », y compris des femmes et des enfants.
En plus de ces pertes humaines, elle déplore également la destruction systématique et intensive des moyens de subsistance des populations locales.
« Une patrouille de l’armée malienne, accompagnée de mercenaires Wagner, a massacré du bétail dans le puits d’Aslagh et empoisonné l’approvisionnement en eau – un acte de cruauté calculé visant à forcer le déplacement des habitants et à éradiquer leurs moyens de survie », ajoute le communiqué.
Cette organisation Internationale estime par ailleurs que ces « atrocités constituent des crimes de guerre et un nettoyage ethnique », marquant un nouveau chapitre dans « le génocide en cours contre les communautés touarègues et arabes en Azawad. »
Déplorant « le silence international honteux et injustifiable », elle appelle d’urgence la communauté internationale, les Nations Unies et les organisations de défense des droits humains à « prendre des mesures immédiates et décisives pour mettre fin à ces crimes barbares. »
« Nous exigeons l’ouverture d’enquêtes indépendantes afin de traduire les responsables en justice et de les tenir pour comptables de ces violations flagrantes des droits humains », indique l’organisation dans son communiqué.
Elle insiste également sur l’imposition de sanctions sévères contre les auteurs de ces crimes et sur la mise en place de mesures urgentes pour protéger les civils contre la menace de génocide.
« L’inaction de la communauté internationale et son incapacité à prendre des mesures concrètes pour prévenir ces atrocités ne peuvent être interprétées que comme une complicité tacite avec les auteurs de ces crimes », dénonce-t-elle.
Elle réitère enfin « l’urgence d’un effort mondial renforcé pour garantir la justice, la responsabilité et la prévention de nouveaux crimes contre les populations de l’Azawad. »
