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Le gouvernement de facto a utilisé une politique de la carotte et du bâton avec ces mouvements rebelles


Oumar Alansary

Avant les événements du 26 juillet, le Niger en particulier et le Sahel en général souffraient d’une détérioration de la sécurité à cause de la propagation de groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique dans la sous-région. La junte militaire a affirmé avoir effectué le coup d’État militaire renversant le président Mohamed Bazoum et son gouvernement à cause de la détérioration des conditions sécuritaires.


Et parmi les accusations des putschistes contre le gouvernement déchu est exagération de la force des groupes terroristes et le faites qu’il envisage parfois de négocier avec eux jusqu’à libérer certains d’entre eux en échange de prisonniers ou d’une trêve sécuritaire.
Tandis que, même le gouvernement de facto en Niamey n’a pas retarder a revenu à la même situation, voire pire, puisque son ministre de l’Intérieur, Le Général de Brigade Mohamed Toumba, nous est apparu répétant les mêmes propos qu’il estimait une humiliation pour l’armée nigérienne de la part du président déchu Mohamed Bazoum pour avoir exagéré de la force du groupe terroriste. Pourtant, le régime renversé a surpassé le gouvernement de facto dans la trêve entre avec les groupes extrémistes. Parce que les groupes extrémistes humilient gravement le conseil militaire au pouvoir.
Parmi les facteurs qui ont encore détérioré la situation sécuritaire au Niger, il y a la rébellion de certains contre le gouvernement de facto, exigeant la libération du président déchu et le rétablissement de l’ordre constitutionnel. Le Front de libération nationale a provoqué des dégâts au pipeline transportant le brut du Niger jusqu’au port du Bénin. Quant au Front National pour la Justice, il y a quelques mois, il a kidnappé le gouverneur du département de Belma et ses compagnons.
Le gouvernement de facto a utilisé une politique de la carotte et du bâton avec ces mouvements rebelles, incluant la menace du recours à la force militaire et le retrait de nationalité. Ainsi que l’envoi de médiateurs composés des autorités traditionnelles honorées pour une trêve parfois et pour persuader les rebelles de rendre également leurs armes. Les autorités traditionnelles de la région de Kawar ont progressé dans cette médiation, dirigée par Alhaji Mohamed Azmi, car elles ont pu convaincre quelques individus de remettre leurs armes au gouvernement de facto, dont le porte-parole du Front de libération nationale, Idris Madaki.
Le rôle du leader Touaregs M. Adoua Mohamed Alansary, chef de la commune de Tigrebuine au Nord d’Agadez, est apparu récemment, car sa médiation a permis de convaincre 9 rebelles à remettre leurs armes au gouvernement de facto au gouvernorat d’Agadez.
Et nous apprécions et encourageons ces efforts déployés pour lutter contre la rébellion, contre l’État et la nécessité que les armes restent le monopole de l’armée nationale nigérienne. Mais l’armée nationale doit retourner dans les casernes militaires et établir l’ordre constitutionnel afin qu’elle puisse se consacrer à leurs tâches militaires. Toutes les solutions avant le retour de l’ordre constitutionnel sont considérées comme des solutions imparfaites, car elles sont très temporaires et peuvent s’effondrer à tout moment à moins qu’il n’y soit remédié par une solution radicale et l’organisation des élections transparentes et équitables au cours desquelles le peuple nigérien élira un candidat légitime au Gouvernement qui représente la volonté populaire.

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