Des groupes armés terroristes ont tué 44 civils et blessés plusieurs personnes lors d’une attaque de deux villages du nord-est du Burkina Faso, près de la frontière nigérienne, dans la nuit de jeudi à vendredi.
L’information est donnée samedi par le gouverneur de la région du Sahel, le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho.
Selon lui, le bilan provisoire de « cette attaque ignoble et barbare » qui a visé les villages de Kourakou et Tondobi « fait état de 44 civils tués et des blessés », a expliqué le gouverneur, précisant que 31 personnes ont été tuées à Kourakou et 13 à Tondobi.
Le lieutenant-colonel Sorgho a par ailleurs assuré que « des actions de stabilisation de la localité sont en cours après (une) offensive menée par les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui a permis de mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes qui ont perpétré ladite attaque ».
Cette double attaque est survenue dans des localités situées à cinq kilomètres de Seytenga, dans la Province du Séno,commune frontalière du Niger, endeuillée en juin dernier par une attaque revendiquée par le groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS) qui avait fait 86 morts.
Le gouverneur de la région du Sahel a invité samedi les populations locales « à faire corps avec les FDS et s’enrôler comme volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils) afin de participer à la défense de leurs localités respectives ».