La deuxième édition du Sommet mondial pour le développement social s’est ouverte à Doha, sous le haut patronage de l’Émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, avec une participation internationale de haut niveau et une forte présence onusienne.
La séance inaugurale a réuni le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, ainsi que plusieurs chefs d’État et de gouvernement, trente ans après la tenue du premier sommet à Copenhague.
Dans son discours d’ouverture, l’Émir du Qatar a affirmé que “le développement social ne peut être atteint sans la paix”, appelant la communauté internationale à “redoubler d’efforts pour soutenir le peuple palestinien, reconstruire Gaza et mettre fin à la guerre au Soudan.”
Le Secrétaire général de l’ONU, de son côté, a livré un constat alarmant : 700 millions de personnes vivent encore dans l’extrême pauvreté, tandis que des millions d’autres sont privées de toute protection sociale. Il a plaidé pour un plan mondial ambitieux visant à mobiliser 1,3 billion de dollars par an pour lutter contre le changement climatique et soutenir le développement dans les pays du Sud.
S’étalant sur trois jours, le sommet a pour objectif de renouveler l’engagement international envers les piliers fondamentaux du développement social : éradication de la pauvreté, emploi décent et inclusion sociale.
Les travaux devraient aboutir à l’adoption de la “Déclaration politique de Doha”, accompagnée de sessions d’évaluation sur la mise en œuvre des engagements de Copenhague et de l’Agenda 2030, une étape jugée cruciale par les Nations unies face à la multiplication des défis mondiaux.







