Une étude britannique révèle que l’activité physique procure davantage de bénéfices cardiovasculaires aux femmes qu’aux hommes, les premières obtenant une protection doublée en pratiquant deux fois moins d’efforts.
L’analyse, menée sur plus de 85 000 participants, montre que quatre heures d’exercice modéré à intense par semaine réduisent le risque de maladie coronarienne de 30 % chez les femmes, tandis que les hommes doivent s’entraîner neuf heures par semaine pour atteindre le même niveau de protection.
Les chercheurs expliquent cet écart par des facteurs biologiques, notamment le rôle du strogène et les différences dans la composition des fibres musculaires entre les sexes.
Ils soulignent toutefois que l’activité physique reste bénéfique pour tous, quel que soit le genre, dans la prévention des maladies cardiovasculaires.







