Le ministère algérien des Affaires étrangères a exprimé son profond regret quant à la récente position des États-Unis, qui soutiennent la proposition marocaine d’autonomie comme unique solution au conflit du Sahara occidental.
Dans un communiqué officiel, l’Algérie a qualifié cette position de “contraire aux principes du droit international et aux résolutions des Nations Unies”, soulignant que Washington, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité, “devrait faire preuve de plus de rigueur dans le respect de la légalité internationale”.
Le communiqué réaffirme la nature juridique du conflit, considérant que la question du Sahara occidental s’inscrit dans le cadre d’“un processus de décolonisation inachevé”, et que le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui “n’a pas encore été exercé conformément aux normes internationales”.
Le ministère a rappelé que le Sahara occidental est toujours inscrit par l’ONU comme un territoire non autonome, ajoutant que “toute position non impartiale ne contribue pas à la résolution du conflit, mais complique plutôt les efforts visant à parvenir à une solution juste et durable”.
Le texte conclut en soulignant que les faits juridiques concernant cette question “sont constants et reconnus par l’ensemble des organes compétents des Nations Unies, y compris l’Assemblée générale, le Conseil de sécurité et la Cour internationale de Justice”.
Cette déclaration intervient dans un contexte de tensions croissantes entre l’Algérie et le Maroc, tandis que les efforts internationaux se poursuivent pour parvenir à un règlement politique de ce conflit de longue date.
