Des sources fiables rapportent que les politiques économiques du président américain Donald Trump, notamment en matière de commerce et d’aides extérieures, ont des effets de plus en plus négatifs sur les économies africaines, avec des conséquences directes et indirectes susceptibles de s’aggraver dans les mois à venir.
Parmi les impacts directs, on note l’instauration de droits de douane généralisés — 10 % sur tous les pays et des tarifs plus élevés pour ceux ayant un déficit commercial important avec les États-Unis. L’Afrique du Sud, par exemple, subit un tarif de 31 %, mettant en péril ses exportations, en particulier celles bénéficiant de la loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA). Si cette loi venait à expirer en septembre 2025, des pays comme le Nigeria, le Ghana et le Lesotho seraient fortement exposés, leurs économies dépendant largement des avantages commerciaux qu’elle procure.
La suspension des aides américaines a aussi bloqué de nombreux programmes humanitaires et de développement, notamment dans les domaines de la santé et de l’alimentation, touchant les populations les plus vulnérables. La réduction des financements pour l’adaptation climatique compromet également la capacité du continent à faire face aux effets du changement climatique.
Sur le plan indirect, la baisse de la demande mondiale, la chute des prix des matières premières, l’appréciation du dollar et le bouleversement du commerce mondial accentuent les difficultés. Des secteurs comme le textile, les mines et le tourisme sont particulièrement touchés par la réduction des investissements et de la demande.
Même si le volume des échanges entre l’Afrique et les États-Unis reste limité par rapport à d’autres régions, certaines nations et secteurs sont fortement affectés. Face à cela, les pays africains cherchent à renforcer leur commerce intra-africain via la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à diversifier leurs marchés d’exportation.
