La zone des pyramides de Gizeh, en Égypte, a été le théâtre de vastes manifestations menées par des guides touristiques ainsi que des propriétaires de chevaux et de chameaux, en réaction à la mise en œuvre d’un nouveau système de transport instauré par le ministère du Tourisme et des Antiquités, prévoyant l’utilisation de navettes électriques pour transporter les visiteurs.
Dans une démarche visant à moderniser les services touristiques, le ministère a lancé mardi dernier un nouveau mode de transport écologique destiné à acheminer les touristes vers le célèbre site archéologique. Toutefois, cette décision a rencontré une vive opposition de la part des professionnels du site, qui la considèrent comme « nuisible à leurs intérêts ».
Les protestations ont pris de l’ampleur, conduisant à la fermeture des routes menant aux pyramides. Les manifestants ont notamment bloqué l’artère principale près d’un grand hôtel, ce qui a entraîné une paralysie totale des navettes touristiques, une accumulation sans précédent de visiteurs, et des altercations verbales avec les employés de l’entreprise Orascom, en charge du projet.
Dans un communiqué, la société Orascom Tourisme a précisé que le système était toujours en phase d’essai, attribuant les perturbations à « la réticence de certains groupes face au changement ».
La société a également déclaré : « Nous prenons en compte les remarques de toutes les parties et nous nous engageons à corriger les éventuelles lacunes ».
De son côté, le ministère du Tourisme a nié toute intention d’annuler le nouveau système, affirmant qu’il « sert l’intérêt général et améliore l’expérience des visiteurs », tout en promettant de rechercher des solutions de compromis avec les opposants.
