promotion des investissements en Afrique de l’Ouest (IPAWAS) à explorer l’utilisation des envois de fonds de la diaspora pour le développement des infrastructures dans leurs pays respectifs.
Le directeur du secteur privé de la CEDEAO, Dr Tony Elumelu, a lancé cet appel lors d’une réunion du comité technique de l’IPAWAS à Abuja.
Elumelu a déclaré que le déficit significatif en infrastructures en Afrique de l’Ouest pourrait être comblé si les agences d’investissement régionales collaboraient avec les institutions gouvernementales pour canaliser les envois de fonds de la diaspora vers des projets d’infrastructure.
« Exploiter ces envois de fonds pourrait aider à combler le vaste déficit infrastructurel de la région, d’autant plus que les États membres de la CEDEAO subissent une pression financière croissante », a-t-il déclaré.
Il a souligné que, selon les données de la Banque mondiale, le Ghana, le Nigeria et le Sénégal ont reçu environ 28 milliards de dollars en transferts de la diaspora en 2024.
« Ces trois pays d’Afrique de l’Ouest figurent parmi les dix principaux bénéficiaires d’envois de fonds de la diaspora en Afrique.
« Cet afflux est devenu une source de financement externe essentielle, surpassant à la fois l’aide publique au développement et les investissements directs étrangers », a-t-il ajouté.
L’Agence de presse du Nigeria (NAN) rapporte que la GIZ, l’agence allemande de développement international, a également fait une présentation lors de la réunion sur l’exploitation des opportunités de développement durable en Afrique de l’Ouest.
La GIZ a insisté sur la nécessité de nouvelles initiatives stratégiques pour renforcer l’investissement régional et la coopération, ainsi que sur l’importance de consolider les chaînes de valeur régionales afin d’améliorer la résilience économique.
La réunion a été précédée d’un programme de renforcement des capacités organisé par la CEDEAO pour les membres du comité technique de l’IPAWAS.
Des délégués et des experts de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ont examiné et adopté des modules de renforcement des capacités et des calendriers de formation pour les États membres de la CEDEAO.
