L’Organisation de la coopération islamique (OCI), par la voix de son secrétaire général, Hissein Brahim Taha, a de nouveau appelé à une multiplication des efforts visant à instaurer un cessez-le-feu « immédiat et permanent » à Gaza, en Palestine.
« Il faut multiplier les efforts en vue de parvenir à un cessez-le-feu immédiat, permanent et complet dans la bande de Gaza et mettre fin à toutes les violations israéliennes dans le territoire palestinien occupé, y compris à Al-Qods Al-Charif(Jérusalem-Est) », a-t-il déclaré dans un communiqué.
Le document exploité par l’APS rend notamment compte de la participation du secrétaire général de l’OCI à une conférence organisée conjointement mardi à Amman par la Jordanie, l’Egypte et l’Organisation des Nations unies.
Alors que le nombre de décès et de blessés ne cesse de croître dans l’enclave palestinienne de Gaza, huit mois après le déclenchement d’une intervention militaire de l’armée israélienne, Hissein Brahim Taha en appelle à la solidarité de tous pour une cessation définitive de l’offensive militaire.
Près de 40 000 décès, en majorité des femmes et des enfants, ont été à ce jour dénombrés à Gaza par les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne.
Il est impératif que l’armée israélienne quitte complétement le territoire palestinien en vue de faciliter les actions humanitaires, a indiqué le secrétaire général de l’OCI.
Hissein Brahim Taha n’a pas manqué d’insister sur le fait que le retrait des forces d’occupation allait faciliter le retour des personnes déplacées dans leurs foyers et accélérer le lancement du processus de reconstruction.
L’offensive aérienne et terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, avec son lot de morts, de blessés et de destructions, a été lancée après que le mouvement palestinien de résistance Hamas a perpétré le 7 octobre 2023, une attaque meurtrière en territoire israélien.
Cette attaque du mouvement palestinien a ouvert un nouvel épisode dans un conflit de 75 ans sur fond de colonisation israélienne et de lutte des Palestiniens pour disposer d’un Etat.