Hugo Budaho CUBAKA est ce citoyen congolais qui s’est adressé au Président congolais, Félix Tshisekedi avec une demande pressante concernant la situation alarmante qui sévit dans l’est de la République démocratique du Congo.
Cet activiste et humanitaire a exprimé des inquiétudes majeures par rapport à l’implication de la Commuanute internationale dans la proposition de négociations avec “des rebelles du M23/RDF” qui insecurisent plusieurs territoires de la province du Nord-Kivu.
« Nous savons que le monde entier, notamment la communauté internationale, veut vous emmener à négocier avec eux, » a écrit Hugo Budaho dans son message adressé au Président Tshisekedi, “Nous vous avons élus et nous vous demandons de dire non, pas de brassage, pas de mixage. Nous allons résister jusqu’au dernier Congolais. »
La voix de ce congolais reflète les préoccupations profondes partagées par de nombreux Congolais face à la situation précaire qui perdure dans l’est du pays. Son message est un appel poignant à l’action et à la responsabilité de la part des autorités congolaises, soulignant la nécessité d’une réponse décisive pour mettre fin aux souffrances endurées par les populations affectées par ces violences.
Dans un rapport conjoint produit par l’OCHA RDC (Bureau de coordination des affaires humanitaires en République démocratique du Congo) et les partenaires humanitaires, publié ce lundi 8 avril denier, les affrontements armés entre les FARDC et les rebelles du M23/RDF au cours du mois de mars 2024 au Nord-Kivu ont provoqué le déplacement de 165 000 personnes.
Ces personnes sont originaires des régions de Rutshuru et de Masisi, où des tensions et des affrontements armés persistent. Ce mouvement massif de population a créé une pression accrue sur les ressources locales et a exacerbé les besoins humanitaires déjà importants.
Les affrontements entre l’armée congolaise et les groupes armés, dont le M23 soutenu par le Rwanda se font toujours enregistrés dans les chefferies de Bashali et Bahunde, situées dans le territoire de Masisi et ont entraîné une réduction significative de l’accès humanitaire, rendant difficile la fourniture d’une assistance vitale aux populations touchées.
Jusqu’à ce jour, la route Sake-Minova est toujours coupée en raison d’un trou creusé par les groupes armés, empêchant ainsi le passage des véhicules. De plus, les populations locales fuient les zones de combat, se réfugiant dans des camps à Goma.