Le retrait annoncé des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) préoccupe au plus haut niveau.
« C’est une nouvelle assez inquiétante, bien qu’elle soit attendue parce que ces trois pays avaient laissé entendre l’année dernière, qu’ils allaient former l’Alliance des Etats du Sahel, ce qui signifie qu’ils allaient se retirer du bloc. Cette décision est une menace pour la paix, la sécurité et la stabilité de toute la communauté parce que ces trois pays sont confrontés non seulement à leur instabilité politique, mais aussi aux groupes terroristes comme le daech.
Ces trois pays représentent géographiquement plus de la moitié de la superficie de la CEDEAO et 15% de sa population. Ils sont donc très importants. Il y a des répercussions plus graves encore parce que ces pays sont liés culturellement et géographiquement et nous avons une longue histoire de coopération et d’interdépendance ».
Toujours selon Mr. Timothy Kabba, ministre des affaires Etrangères de la Sierra Léone, dans un interview accordé à RFI « lors du 64e sommet des chefs d’états et de gouvernement, l’organisation régionale avait déjà assoupli ses restrictions de voyage imposées aux chefs de ces différentsgouvernements et elle avait également ouvert la voie à la médiation, mais n’avions pas pu nous rendre à Niamey le 25 Janvier ou nous attendait les autorités de transition Nigérienne ».