La campagne agro-pastorale à Diffa était dominée par une longue période de sècheresse.
L’insécurité dicte ses règles dans certains endroits de la région. Cela a impacté négativement sur l’activité agricole. De N’guigmi à Kablewa en passant par Diffa et Tam, il y a une présence des groupes terroristes, alors que ce sont des zones très fertiles.
A part ces zones, celles de Foulatari à N’Guel Beyli et vers N’guelkolo au nord, il y a énormément des matières sèches qui n’offre pas de cadre adéquat d’agriculture.
Au plan national, « Les aléas climatiques incluant les déficitspluviométriques, les longues séquences sèches et les inondations combinés aux abandons des champs par les personnes en déplacements forcé par les conflits et l’insécurité, ont provoqué une réduction de la production céréalière de 13% par rapport à 2023 et de 2% par rapport à la moyenne des 5 dernières années.
Malgré la baisse de la production agricole, l’approvisionnement en cours en céréales locales, le mil et le sorgho est acceptable.
Cependant, l’approvisionnement en produits importés est en baisse à cause de la baisse des flux transfrontaliers suite à la fermeture des frontières avec le Benin et le Nigeria. Ces facteurs couplés avec la diminution des flux internes, ont entrainé la hausse des prix des denrées alimentaires à des niveaux plus de 15 et 35% par rapport à 2022 et à la moyenne quinquennale limitant ainsi l’accès alimentaire pour les ménages pauvres de toutes les zones de moyens d’existence ».(source : Fews Net).