La Présidence de la République du Niger a apporté un « démenti catégorique » suite à des « allégations mensongères distillées par RFI et France 24 ».
« Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) et le Gouvernement ont appris, sans surprise, les allégations mensongères des médias français, RFI et France 24, relatives à un prétendu accord entre le Niger et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la durée de la transition », indique le CNSP dans un communiqué publié ce dimanche.
Pour le CNSP, cette démarche de RFI et France 24 entre dans le cadre d’une entreprise de désinformation et d’intoxication des opinions fomentée par les autorités françaises à travers leurs médias.
Ces «allégations mensongères qui n’engagent que leurs auteurs» interviennent à un moment où les derniers militaires français viennent de quitter le territoire nigérien, « et dans le seul but de distraire les Nigériens en alimentant des polémiques stériles, pour les diviser et les amener à se désolidariser du CNSP et de son Gouvernement ».
Le CNSP tient à rappeler que « RFI et France 24, qui sont des instruments de promotion de la politique étrangère de la France en Afrique, ont justement été suspendues de diffusion au Niger depuis le 3 août 2023 pour leur partialité et leur propension à diffuser des informations purement mensongères ».
Cette suspension décidée par le CNSP est motivée, selon lecommuniqué, par la volonté de ces deux médias français « de créer la confusion dans les esprits, de troubler l’ordre public et de déstabiliser notre pays ».
« En tout état de cause, depuis l’avènement du CNSP au pouvoir le 26 juillet 2023, les autorités de la transition ont fait le choix de communiquer directement et régulièrement avec le peuple nigérien pour lui rendre compte de toutes les questions d’intérêt national. C’est dans cette optique que s’inscrivent les entretiens exclusifs, dans nos langues nationales, accordés par Son Excellence le président du CNSP, chef de l’État, à des journalistes nigériens des médias publics », poursuit le CNSP.