Les tout derniers militaires francais deployés au Niger ont quitté le pays ce Vendredi 29 Décembre 2023, actant definitivement le divorce entre Paris et le pouvoir de Niamey.
Pour l’occasion, une céremonie protocolaire a été organisé sur la base aérienne au cours de laquelle le président du comité de désengagement, le colonel-major Mamane Sani Kiaou, chef d’etat-major de l’armée de terre (CEMAT) pour la partie nigérienne et le général de division Eric Ozanne, commandant les forces francaises au sahel (FFS) ont procedé à la signature officielle du document de désengagement. Cette signature s’est deroulé en présence des parties garantes à savoir le Togo representé par le chef d’etat major, le général de brigade aérienne Djato Tassounti et l’attaché de defense des états unis au Niger.
Ce retrait de 1500 soldats et aviateurs francais du Niger, le dernier pays allié de Paris au sahel fait suite à ceux du Mali et du Burkina Faso, ou la France avait déjà été poussé vers la sortie.
Pour rappel, l’operation de désengagement des soldats francais au Niger a demarré en Octobre dernier et grace à la commission mixte mise en place entre les armés de deux pays, le retrait s’est passé dans des bonnes conditions.
A l’interieur du pays, la population observe très fière de la prise de position du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) par cet acte qui marque le debut d’un recouvrement de la souverainté du pays.
Nassirou, un habitant de Diffa, reagit en termes en observant le convoi des vehicules transportant les materiels en direction du Tchad : « Avec tous ces materiels de guerre, ils n’arrivent pas à empecher le massacre des populations civiles, meme à moins de 20 km de leurs base. Moi je pense que s’ils partent nos autorités sauront se debrouiller pour nous proteger comme ils l’ont fait dans les années 90 avec la rebellion touareg qui est d’ailleurs mieux structurée que ces sois disant djihadistes.
La population nigerienne est unhanime sur le depart de toutes les forces etrangeres du sol nigérien. Après la France, la question qui revient est « à qui le tour » ?