Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a appelé les dirigeants politiques et leurs soutiens au Zimbabwe à rejeter toute forme de violence au lendemain du scrutin présidentiel dont le président sortant Emmerson Mnangagwarevendique la victoire, toutefois contestée par le chef de l’opposition Nelson Chamisa.
« Le Secrétaire général appelle les dirigeants politiques et leurs partisans à rejeter toute forme de violence, de menace de violence ou d’incitation à la violence, et à garantir que les droits de l’homme et l’État de droit soient pleinement respectés », indique un communiqué d’un porte-parole du chef de l’ONU publié dimanche soir et relayé par la MAP.
M. Guterres s’est dit préoccupé par l’arrestation d’observateurs, ainsi que par les informations faisant état d’intimidation d’électeurs, de menaces de violence, de harcèlement et de coercition.
Il a, dans ce cadre, appelé les acteurs politiques à régler pacifiquement les différends par les voies juridiques et institutionnelles établies, exhortant les autorités compétentes “à résoudre tout différend de manière équitable, rapide et transparente afin de garantir que les résultats soient un reflètvéritable de la volonté du peuple”.
Les Zimbabwéens se sont rendus aux urnes mercredi et jeudi pour choisir leur président et leurs députés. La course opposait principalement la Zanu-PF au pouvoir depuis l’indépendance en 1980 et la Coalition des citoyens pour le changement (CCC) de Chamisa, le plus grand parti d’opposition.