L’ancien président du Niger, Mohamed Bazoum, a été soumis à un interrogatoire mercredi dernier. Pendant desheures, les questions ont fusé sous l’œil d’une équipe de gendarmes. Cette enquête fait suite à la décision de la Cour d’État de retirer son immunité, une mesure qui soulève des questions sérieuses sur son intégrité et les actions de son administration précédente.
En effet, la levée de l’immunité de Bazoum par la Cour d’État a ouvert la voie à une enquête préliminaire pour des accusations graves. Les charges de haute trahison et d’apologie du terrorisme pèsent lourdement sur l’ancien président, qui a vu ses droits d’immunité révoqués, permettant ainsi aux autorités judiciaires de procéder à son audition.
Le bâtonnier Moussa Coulibaly, avocat de Bazoum, a veillé au respect des droits de son client tout au long de l’interrogatoire. Les autorités judiciaires avaient essayé d’auditionner Bazoum la veille sans la présence de son avocat, chose qu’il a formellement refusé. La légalité de la procédure et la protection des droits de l’ex-président sont au cœur des préoccupations de la Défense.
La décision de la Cour d’État du 24 juin dernier de poursuivre l’ex-président pour haute trahison et apologie du terrorisme a envoyé des ondes de choc à travers le pays et la communauté internationale. Ces développements suggèrent une période d’incertitude politique et judiciaire pour le Niger, alors que l’enquête continue de se dérouler.
La population nigérienne et la communauté internationale attendent avec impatience l’issue de cette enquête. En bref, Les accusations portées contre Bazoum sont d’une nature telle qu’elles pourraient non seulement déterminer son avenir personnel, mais aussi influencer le cours politique du Niger dans les années à venir.