RDC/ Fidèle K. Tukinalwa
Dans une affaire qui a secoué la République démocratique du Congo, le colonel Mike Mikombe, commandant de la Garde républicaine à Goma, a été déclaré coupable et condamné à mort par la Cour militaire du Nord-Kivu.
Il a également été radié des Forces armées de la RDC (FARDC) en raison de sa responsabilité présumée dans le massacre de plus de 50 adeptes de Wazalendo le 30 août dernier.
L’annonce du verdict est tombée tard dans la soirée du lundi, après un procès long et éprouvant qui a impliqué six militaires de la Garde républicaine.
Outre le colonel Mike Mikombe, trois autres accusés ont été déclarés coupables et ont écopé de dix ans de prison, tandis que deux autres ont été acquittés.
Les condamnés auraient plaidé non coupables durant le procès, mais leurs avocats ont déjà annoncé leur intention de faire appel de la décision.
Ce massacre a suscité une vive émotion à travers le pays et au-delà de ses frontières. Les adeptes de Wazalendo, un mouvement religieux basé à Goma, ont été violemment attaqués par des membres de la Garde républicaine, selon les témoignages des survivants et les preuves présentées lors du procès.
Les victimes ont été tuées de manière brutale, ce qui a choqué la population locale et a entraîné des manifestations de protestation dans la région.
La condamnation à mort du colonel Mike Mikombe est venue comme un soulagement pour de nombreux citoyens qui avaient exprimé leur indignation face à ce massacre. Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour que justice soit rendue à toutes les victimes et que des mesures soient prises pour prévenir de tels actes à l’avenir.