Lors de discussions récentes avec les dirigeants de l’Alliance, Mahama a reconnu une “perte de confiance” entre l’Alliance et la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il a exprimé son engagement à “faire tout notre possible pour rétablir cette confiance”, soulignant la nécessité d’un dialogue respectueux et constructif.
Cette initiative intervient après que le président ivoirien, Alassane Ouattara, a sollicité l’intervention de Mahama pour servir de médiateur auprès des pays du Sahel, suite aux tensions résultant des sanctions imposées par la CEDEAO après les coups d’État militaires dans ces nations. Le Ghana, en tant que partenaire fiable de l’Alliance des États du Sahel, entretient des relations commerciales diversifiées avec ces pays, son port étant l’une des principales voies maritimes utilisées par les gouvernements de l’Alliance pour leurs importations et exportations.
Pour rappel, en janvier 2024, le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont conjointement annoncé leur retrait immédiat de la CEDEAO en réponse aux sanctions imposées suite aux changements de régime dans ces pays.
